Mercredi 23 et jeudi 24 octobre.
Un programme composé de deux performances. Alexandre Fandard présentera Quelques-uns le demeurent suivie de Flux, chorégraphiée par Raphaelle Delaunay et interprétée par 4 danseuses issues de la formation ELAN (école de l’égalité des chances pour la danse).
Début des performances 19h. Nous vous conseillons d’arriver 15 min avant le début de la représentation.
Durée approximative des deux représentations : 1h.
Chaque billet donne accès à l’exposition en visite libre après les performances de danse.
Quelques-uns le demeurent
Chorégraphe et interprète : Alexandre Fandard
Sur un plateau noir, un bras tordu et des mains crispées apparaissent dans un rai de lumière,
glissent lentement sur une surface puis disparaissent. Les ténèbres crachent en pleine lumière des morceaux de corps indéterminés, emportés par des mouvements nerveux et saccadés, avant de les ravaler. Quelque chose hante l’obscurité. Avec Quelques-uns le demeurent, le plasticien et chorégraphe Alexandre Fandard plonge dans les tréfonds de son âme et y rencontre l’étranger qui est en lui. Il l’extirpe dans un solo frénétique où le corps est à la fois matière et médium où se dissolvent les contours et les couleurs, sujet et surface de projection, pour regarder en face ce qui échappe aux lumières de la raison.
À mi-chemin entre les visages burinés de Francis Bacon et les clairs-obscurs du Caravage, Alexandre Fandard compose un autoportrait dont les reliefs sont ceux de cette part de folie que la norme voudrait annihiler et que l’artiste souhaite radicaliser. Puisant dans l’esthétique du clair-obscur, cette pièce poétique et picturale est une exploration par le corps des vertiges de la folie, à la fois néant, vide et source incommensurable de création exerçant une étrange fascination.
&
Flux
Chorégraphe : Raphaëlle Delaunay
Interprètes : Thaimee Samut, Rajaa Abderamane, Aicha Lukumuena, Tharsika Pulendran
« La Fondation groupe EDF veut promouvoir l’éducation artistique chez les jeunes et leur offrir des tremplins. Cela résonne très fortement avec le chemin parcouru au sein de l’école de l’égalité des chances « ELAN » dont le Centre National de la Danse m’a confié la direction artistique depuis 4 saisons.
Répondre à l’invitation de la Fondation groupe EDF me donne l’occasion de concrétiser un projet de création que j’avais formulé auprès de quatre jeunes danseuses passées par ELAN, quatre danseuses à l’énergie communicative. L’une d’entre elles a rejoint la prestigieuse école de PARTS (Bruxelles), donc en voie de professionnalisation, quant aux trois autres, elles sont engagées dans des parcours universitaires exigeants qui laissent peu de place à une éventuelle pratique de la danse… Tant pis, nous répéterons les week-ends. Nous voilà unies et embarquées dans un projet : pour moi l’occasion de prolonger ELAN dans un geste artistique, et pour elles, une première expérience »
Raphaëlle Delaunay
