Environnement

La Fondation groupe EDF et l’environnement

A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, rencontre avec Isabelle François, responsable mécénat environnement de la Fondation.

Qui êtes-vous ? Votre Parcours ?

Avant de rejoindre la Fondation, Isabelle a travaillé à la R&D en tant qu’ingénieur-chercheur dans le domaine de la mécanique des fluides au service de l’énergie et de l’environnement. Passionnée par ces sujets et le management de projet ou d’équipe, elle a beaucoup travaillé sur les enjeux des énergies et leur impact sur l’environnement. C’est donc tout naturellement qu’elle est aujourd’hui responsable des projets environnement de la Fondation, une activité cœur pour bâtir ensemble et avec des acteurs de terrains engagés, des solutions pour préserver la planète et la biodiversité.

Pourquoi la Fondation est-elle engagée dans l’environnement ?

Le Groupe EDF est un acteur engagé de longue date dans la lutte contre le changement climatique. En complémentarité de ces actions, la Fondation s’engage à soutenir des projets qui contribuent à la préservation de la biodiversité et à lutter contre le changement climatique. La Fondation s’investit pour le climat ET la biodiversité. Notre conviction est qu’il est nécessaire de s’engager sur les deux thèmes pour articuler les causes : il n’y a pas à choisir entre la nature (la faune et la flore) et l’homme (le climat). Concrètement, nous privilégions l’expérimentation de solutions de terrain qui répondent conjointement aux deux enjeux :

  • Restaurer, préserver les écosystèmes naturels, c’est répondre à l’enjeu de maintien de la biodiversité
  • Et investir dans des solutions qui répondent aussi aux enjeux climatiques : certaines zones naturelles restaurées et préservées (zones humides, forêts, dunes) contribuent ainsi à absorber les GES (puits de carbone) ou à atténuer les effets du changement climatique (réduction des effets des risques naturels : inondation, sécheresse, etc.).

Par exemple, restaurer les mangroves permet aussi de lutter contre la vulnérabilité au changement climatiques et les effets des aléas naturels (tempêtes, tsunami, montées des eaux, érosion) ; préserver et réhabiliter les talus et les haies permet de limiter l’érosion des sols et les crues et de favoriser l’enrichissement de la biodiversité locale.

Ces projets s’inscrivent également dans un développement économique durable et peuvent permettre le déploiement d’activités génératrices de revenus, contribuant à l’amélioration des conditions de vie des populations locales, qui deviennent elles-mêmes actrices de la préservation de leurs ressources naturelles.

Quels sont les projets emblématiques ?

Difficile de choisir ! nous intervenons en France comme à l’international. Mais si on devait faire une sélection pour être représentatifs des actions qui nous semblent pertinentes et efficaces :

Avec la Fondation GoodPlanet et son partenaire Blue Forests, nous avons entrepris de transformer 70 hectares d’anciens bassins d’élevage en mangroves, par de la restauration écologique, de contribuer à la mise en place d’un plan de gestion pour la protection de mangroves sur l’île et de faciliter l’accès des populations locales aux programmes de formation de Blue Forests pour que les élèves sélectionnés développent leurs compétences en matière de commerce et d’entreprenariat.

 

Le projet FARE, coordonné par Planète Urgence, appuie la restauration d’espaces dégradés autour du parc national de la Bénoué au Cameroun. Constitué majoritairement d’écosystèmes de savanes soudano-sahéliennes, il abrite un nombre important d’espèces animales phares de ce type d’habitat. Pour préserver et restaurer l’environnement de cette zone à fort risque de désertification et pour augmenter la résilience des communautés riveraines, le CERAF-Nord, organisation partenaire, met en œuvre la restauration de corridors de migration de la faune en développant de l’agroforesterie s’appuyant notamment sur la reforestation d’anacardiers (arbres à noix de cajou).

Le projet a pour but de renforcer les capacités des producteurs en matière de techniques culturales, de suivi de plantations et d’entretien de pépinières. Il prévoit aussi de les accompagner dans la structuration de filières via un soutien aux groupements de producteurs pour optimiser stockage, magasins et vente collective.

 

En France, nous avons soutenu l’implantation de mini forêts urbaines participatives avec l’association Big mini forets en Pays de la Loire. Big mini forest conçoit des forêts urbaines participatives (de 200m2 à 3000m2) à haut potentiel de biodiversité, de végétalisation, et de lien social, selon la méthode Miyawaki. L’association plante, avec des équipes bénévoles, sur tous types de sites, urbains ou péri-urbains dans le grand Ouest. Son intention est de stimuler et d’engager le processus de reforestation en tous lieux : chaque micro-espace libre ou inutilisé peut devenir, demain, une mini-forêt urbaine.

 

Citons encore une très belle initiative, celle de L’école transition écologique, ETRE, une école qui forme des jeunes décrocheurs scolaires aux métiers verts grâce à des dispositifs de profondeur et durée diverses conciliant l’acquisition de compétences par le faire avec l’engagement écocitoyen.

Quelles sont les perspectives ?

Les projets environnementaux ont besoin de temps. Il faut continuer à accompagner, expertiser et soutenir les expériences innovantes. Nous sommes convaincus que biodiversité et climat sont deux axes clés, qui contribueront à préserver la planète et sans doute encourager celles et ceux qui le souhaitent à agir à nos côtés, pour des projets et des associations innovantes.

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